À la découverte des plantes qui nous entourent

Cannabis, pourquoi s'intéresser à la différence ?
En quoi la différence entre le plant femelle de cannabis et mâle est-elle si importante, le cannabis est cannabis et ils sont nombreux les pays dans lesquels il est interdit. Nul part il n'est écrit : vous ne pouvez cultiver que les plans femelles ou les plants mâles. Si la législation ne fait aucune différence entre les deux plants, pourquoi les planteurs devraient le faire ? La raison est assez simple. Le plant femelle est le seul qui donne de l'herbe fumable. Ceci signifie que si vous plantez votre cannabis pour des joints, sur le plant femelle vous sera utile. Cela veut-il dire que le plant mâle ne sert strictement a rien ? Pas vraiment, Il est d'une importance incomparable pour ceux qui souhaite se lancer dans la culture et non la consommation du cannabis car comme tous les autres, il a pour objectif de polliniser le plant femelle. Quel intérêt a-t-on a repéré les plants femelles et mâles, ne pourrait pas t-on simplement les laisser pousser ensemble ? Hélas non ! Que fume-t-on ? Ce ne sont pas les feuilles, mais bel et bien les fleurs. Or seule les fleurs des plants femelles ont de la THC. Ces dernières ne pourront pas être récoltées si elles sont pollinisées par les plants mâles, car elles se transformeront en graines.

Comment faire la différence et que faire des plants mâles ?
Pour avoir une bonne récolte, il est important de repérer à temps les plants mâles et de s'en débarrasser. Mais comment savoir qu'un plant est femelle ? Prêtez attention aux détails suivants :
Les ramifications.
De manière générale, les plants femelles possèdent un système de ramification particulièrement important ou tout au moins de loin plus impressionnant que celui des plants mâles.

Les poils
Des poils apparaissent généralement sur les ramifications. Il est souvent écrit que ce sont des poils en forme de lettre V. Etant donne qu'il n'est pas facile pour un novice de s'en sortir aisément contentez-vous de chercher des poils la ou devrait apparaître ensuite les têtes.

Les pistils
Les spécialistes recommandent également de prêter une attention particulière aux aisselles de feuilles, si le plant est femelle, on devrait y voir apparaître un pistil rose, jaune ou blanc.

Comment reconnaître le plant mâle ? La première chose qui trahit le plant mal est son aspect, il semble toujours malade et frêle comparé au plant femelle. Il a un très faible réseau de ramification, très peu de tiges. Un autre signe qui ne trompe pas, ce sont les boules. Lors de la floraison, les plants femelles se couvrent de fleurs tandis que sur les plants mâles des petites boules apparaissent.

Et les plants hermaphrodites alors ? Cela arrive ! Les plants hermaphrodites sont rares, mais pas tant que ça. En principe en s'appuyant sur les caractéristiques des plants femelles et mâles, il ne sera pas difficile de repérer les plants hermaphrodites.

La situation du cannabis en France est complexe. D’une part, la politique du bâton reste très présente, mais d’autre part des efforts de tolérance sont faits, tout au moins pour ceux qui comptent l’employer à des fins médicales. Il n'empêche que par rapport aux pays voisins, la France est encore particulièrement en retard. Au final, l’usage du cannabis à usage médical est officiellement permis en France, mais extrêmement contrôlé. On parle fréquemment du Sativex comme étant l’unique cannabis médical à être autorisé en France, lequel ne sera en plus commercialise qu’en 2015. Ce n’est pas vraiment le cas. Bien avant Sativex, un autre médicament à base de cannabis avait été lancé sur le marché. Il s’agit du Dronabinol. Ce médicament est essentiellement employé pour soulager des vomissements et nausées les patients soumis à la chimiothérapie. On pourrait croire vu l'état de ceux auxquels il est destiné qu’ils n’auraient en principe aucune difficulté à y accéder. Ce n’est malheureusement pas le cas.

En effet, le patient qui souhaite recourir a l’usage de ce médicament devra préalablement obtenir une ATU - Autorisation Temporaire d’Utilisation.  Pour ce faire, son médecin traitant devrait adresser une demande à l’Agence nationale du Médicament, en abrégé ANSM. Il faut noter que cette requête ne pourra être adressée que si le patient a déjà essayé sans succès aucun, toutes les autres formes de traitement. Cette demande même présentée en bonne et due forme ne garantit pas au patient qu’il obtiendra son ATU. Ce médicament a apparu en 2001 et depuis cette date, on compte sur le bout des doigts, les malades qui ont eu la chance d’obtenir leur autorisation. On estime à 5000 le nombre de patients qui pourraient bénéficier du Sativex l’année prochaine, mais en s’appuyant sur les expériences précédentes, on ne peut ne pas se demander si toutes les personnes censées profiter de ce médicament y auront véritablement accès.  L’usage du cannabis médical est effectivement permis en France, mais à la vue de multiples barrières administratives ( et surtout lorsqu’on trace les parallèles avec des voisins européens comme l’Allemagne, l’Espagne, ou l’Angleterre), on a la nette sensation que rien, en fin de compte, n’est vraiment permis.